Ce mardi [13.03.12] a été décrété pour la première fois en
Tunisie "journée nationale de la cyberliberté". Un exemple
supplémentaire s'il en fallait de l'importance désormais du web pour
l'expression et l'information. Ce au lendemain de la publication du rapport annuel de
Reporters Sans Frontières sur les Ennemis d'Internet. Actualisation de celui de l'an
dernier. Bahreïn et le Bélarus ont rejoint la liste tandis que le Venezuela et
la Libye quittent celle des pays "sous surveillance".
RSF regrette aussi la position française à ce sujet au plan international. Et explique qu'elle "a choisi de s'écarter de la ligne suivie par une quarantaine de pays en matière de libertés fondamentales sur internet. Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a en effet refusé d'endosser la déclaration de l'ONU reconnaissant l'accès à internet comme un droit fondamental, conditionnant sa signature à la reconnaissance de la propriété intellectuelle comme droit équivalent à la liberté d'expression". Sans oublier deux lois qu'elle n'est pas la seule à condamner : Loopsi et Hadopi
Pays sous surveillance comme désormais l'Inde et le Kazakhstan, et toujours
la France, apparue l'an dernier.
Responsable des nouveaux médias de RSF, Lucie Morillon avance notamment les pressions sur les journalistes en ligne, avec un ministère public qui ne saisit pas encore forcément ces médias :
Responsable des nouveaux médias de RSF, Lucie Morillon avance notamment les pressions sur les journalistes en ligne, avec un ministère public qui ne saisit pas encore forcément ces médias :
RSF regrette aussi la position française à ce sujet au plan international. Et explique qu'elle "a choisi de s'écarter de la ligne suivie par une quarantaine de pays en matière de libertés fondamentales sur internet. Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a en effet refusé d'endosser la déclaration de l'ONU reconnaissant l'accès à internet comme un droit fondamental, conditionnant sa signature à la reconnaissance de la propriété intellectuelle comme droit équivalent à la liberté d'expression". Sans oublier deux lois qu'elle n'est pas la seule à condamner : Loopsi et Hadopi
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