Les possesseurs de smartphones n'hésitent pas à stocker de
nombreuses données personnelle sur leur terminam, sans pour autant prendre
toutes les précautions pour les protéger, selon une étude réalisée par
Médiamétrie pour la Commission nationale de l'informatique et des libertés
(Cnil).
L'étude de Médiamétrie "Smartphone et vie privée"
réalisée pour le compte de la Cnil montre que 89% des utilisateurs de terminaux
mobiles conservent sur leur appareil des données de contact, 86% des données
multimédias, 40% des données à caractère secret (codes divers, coordonnées
bancaires, informations médicales, etc.). Ils sont aussi très intéressés
par de nouveaux services comme pouvoir stocker leurs cartes de fidélité sur
leur mobile (51%) ou même des données médicales (46%). Ils sont aussi 38% à
être déjà attirés par la technologie de paiement sans contact (qui concerne les
terminaux équipés d'une puce NFC).
Malgré tous ces usages, ils sont
majoritairement conscients (65%) que les données contenues dans leur téléphone
ne sont pas bien protégées. Ils sont encore 30% à n'avoir aucun code de
protection actif sur leur téléphone. Beaucoup pensent, à tort, qu'il n'est pas
possible d'installer un antivirus sur son smartphone, alors que pourtant 20%
des terminaux tournant sous Android en sont équipés. Autre signe de laxisme,
71% des personnes qui téléchargent des applications ne lisent jamais leurs
conditions d'utilisation.
Les jeunes plus sensibles aux questions de sécurité
Ce sont au final les plus jeunes (15-17 ans) qui se révèlent aussi les plus prudents. Ils sont 82% à considérer qu'il est gênant d'enregistrer ses codes secrets (contre 76% en moyenne). Dans cette tranche d'âge, ils sont 37% à utiliser un code de verrouillage spécifique (contre 31% en moyenne). Enfin, 30% personnalisent l'accès aux informations qu'ils publient sur les réseaux sociaux selon leur type de contacts (contre 19% en moyenne).
En France, les utilisateurs de smartphones sont en majorité des hommes (59%), urbains (42%) utilisant un appareil fonctionnant sous Android (33%). D'autre part, sept personnes sur dix n'éteignent jamais leur smartphone. Cette enquête a été réalisée en ligne en novembre 2011 auprès de 2 315 utilisateurs de smartphones âgés de 15 ans et plus.
Pour consulter l'étude de la Cnil : www.cnil.fr/la-cnil/actualite/article/article/smartphone-et-vie-privee-un-ami-qui-vous-veut-du-bien/?tx_ttnews%5BbackPid%5D=2&cHash=aea48e3e9df859117d05f7cd9934d8c3
Les jeunes plus sensibles aux questions de sécurité
Ce sont au final les plus jeunes (15-17 ans) qui se révèlent aussi les plus prudents. Ils sont 82% à considérer qu'il est gênant d'enregistrer ses codes secrets (contre 76% en moyenne). Dans cette tranche d'âge, ils sont 37% à utiliser un code de verrouillage spécifique (contre 31% en moyenne). Enfin, 30% personnalisent l'accès aux informations qu'ils publient sur les réseaux sociaux selon leur type de contacts (contre 19% en moyenne).
En France, les utilisateurs de smartphones sont en majorité des hommes (59%), urbains (42%) utilisant un appareil fonctionnant sous Android (33%). D'autre part, sept personnes sur dix n'éteignent jamais leur smartphone. Cette enquête a été réalisée en ligne en novembre 2011 auprès de 2 315 utilisateurs de smartphones âgés de 15 ans et plus.
Pour consulter l'étude de la Cnil : www.cnil.fr/la-cnil/actualite/article/article/smartphone-et-vie-privee-un-ami-qui-vous-veut-du-bien/?tx_ttnews%5BbackPid%5D=2&cHash=aea48e3e9df859117d05f7cd9934d8c3
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