22 novembre 2011

VMware, le glouton discret de la sécurité


Et de sept ! En s’offrant l’éditeur PacketMotion, VMware complète discrètement un porte-feuille déjà bien garni en matière de solutions de sécurité.

Au fil de ses acquisitions, VMware dessine ce qui pourrait bien être la norme de la sécurité virtuelle de demain : une approche bâtie sur la visibilité intra-VM et l’interaction sécurisée entre les infrastructures locales (serveurs et clients) et les applications dans le nuage. Le tout fortement intégré…

PacketMotion s’inscrit parfaitement dans cette stratégie. Sa solution PacketSentry permet d’associer les traces réseau aux utilisateurs qui en sont responsables, via un lien avec l’annuaire de l’entreprise. L’équipe SSI peut ainsi par exemple savoir immédiatement qui utilise la Messagerie Instantanée ou qui initie des connexions SSH. Et avec VirtualProbe PacketMotion offre aux équipes d’administration une visibilité inter-VM afin de garder un oeil sur qui fait quoi à travers la totalité du datacenter virtualisé.

Mais PackeMotion n’est que la dernière brique en date à un édifice déjà bien avancé. Les acquisitions précédentes de VMware en matière de sécurité s’inscrivent elles aussi dans cette tendance : soit en facilitant la visibilité inter-VM, soit en intégrant un peu mieux les clients de l’entreprise, les VM locales et l’infrastructure Cloud distante.

Avec par exemple le rachat de Shavlik. Ce spécialiste de la gestion des correctifs apporte à VMware la capacité à corriger non seulement les systèmes invités mais surtout les applications tierces (non Microsoft, par exemple) au sein des machines virtuelles, et cela depuis une console centrale. Avant cette acquisition les deux éditeurs collaboraient d’ailleurs déjà sur le sujet, au point d’avoir commis un  Livre blanc qui soulignait l’importance de corriger les applications tierces.

Toujours au rang de la visibilité entre machines virtuelles, VMware s’est également offert le Ionix Server Configuration Manager d’EMC. L’outil facilite non seulement la génération de rapports de conformité (HIPAA ou PCI par exemple) pour chaque VM, mais il offre surtout une visibilité transversale sur l’état de conformité des machines virtuelles.

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